Le stress des 150% loin, je suis beaucoup plus relax que la veille. Il fait grand beau temps, grand soleil, grande chaleur, la neige fond de partout, les chiens halètent déjà dans la voiture à l’ombre ça promet sur la piste…! Marc prend en main mes patins et me les farte avec un savant mélange subtil pour que je glisse mieux (pour que je glisse tout court!). 100’000 mercis à Marc (et à Pat pour les petits cafés au chaud dans la caravane) !!!! Faudra que j’y pense au kit fartage pour l’année prochaine ;-) .
J’apprends de mes erreurs, et positionne Uma avec Robi en wheel, Yama seule en swing, et les deux mongolitos Inu et Djinn devant. Ces deux chiens-là sont en train d’apprendre le job de leader plus vite que leur ombre ! Je dois booter Djinn et Uma qui commencent à avoir des minis splits (Aaaah la génétique pattes ! -10 points à Vargevass !!!).
Je suis dernière au classement, je starte donc dernière : cool ! plus personne pour me hurler TRAIL STOP ! C’est donc sans gants ni bonnet ni écharpe mais avec lunettes à soleil et crème UV 50 que l’on s’élance pour le deuxième round. Robi est motiv ! Cool ça me confirme que hier son coup-de-moins-bien n’était que dans sa tête. On est seul sur la piste, les chiens connaissent le tracé moi je peux enfin lever le nez et regarder un peu le paysage ! Et c’est superbe ! Des montées (1000m de dénivelé quand même !) des descentes, des petites forêts, des pâturages, des collines, des petits chalets perdus, une grande plaine, un tracé très varié et super chouette. (hier j’avais rien vu du tout !). Et Jean-Pierre quelque part sur la piste qui me crie « allez fait toi plaisir » !!! Et bien on s’est tous fait plaisir. Djinn s’est même payé le luxe d’un snack de 300gramme poilus sur la piste, sous la forme d’un énorme mulot gobé …tout rond. GULP ! J’ai modéré l’allure des chiens qui étaient encore très en forme, j’avais quand même pas envie qu’ils se fassent un coup de chaleur, et on est arrivé avec le même temps que la veille…à une minute près !
La séquence vidéo du jour avec le speaker qui commence à avoir pitié de moi !
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